TABLE DES MATIÈRES

 1     Domaine d'application      
 2     Références 
 3     Définitions  
 4     Abréviations     
 5     Conventions     
 6     Cadre 
        6.1     Modèles d'interface HMI   
        6.2     Flux d'interactions normalisé pour les schémas d'interface HMI       
        6.3     Exemple de développement de schéma d'interface HMI     
        6.4     Relation avec le plan eTOM           
 7     Modèle d'exploration d'objets      
        7.1     Explorateurs d'objets – Utilisation de critères d'extraction fondés sur du texte          
        7.2     Explorateurs d'objets utilisant une arborescence pour l'extraction    
 8     Exemples de modèles fondés sur un schéma d'explorateur d'objets           
        8.1     Modèle de gestionnaire de composantes de réseau (NCM)
        8.2     Autres exemples de modèle           
BIBLIOGRAPHIE      
Introduction

Il existe deux types d'interfaces pour la gestion des réseaux de télécommunication, suivant qu'elles se situent:
 •
     entre les applications de gestion et l'équipement;
 •     entre les applications de gestion et les opérateurs humains qui les utilisent.
Le premier type d'interface est appelé interface machine-machine et le second interface homme‑machine (HMI). La présente Recommandation porte sur l'interface HMI. Dans les Recommandations UIT-T de la série M.3000, on la désigne par l'expression interface "G".
On considère depuis longtemps dans l'industrie des télécommunications que les interfaces machine‑machine sont des composantes clés des applications de gestion de réseau. Permettre à ces applications d'échanger des données et d'invoquer automatiquement des fonctions de gestion en utilisant des protocoles normalisés a été l'objectif principal de l'UIT-T et du TMF.
Le rôle joué par l'interface HMI n'a en général pas été bien compris. Bien que des investissements importants aient été faits concernant ces interfaces, il n'y a pas eu de stratégie clairement articulée susceptible d'être implémentée dans la gamme requise des interfaces d'application. Ceci a eu pour conséquence la duplication des efforts, des coûts de développement élevés et un manque de cohérence entre les interfaces HMI produites. Une conception impropre ou inadaptée d'une telle interface peut se traduire par d'importants problèmes de réseau en termes de fiabilité et d'efficacité opérationnelle.
L'impact de cette situation ne devrait pas être sous-estimé. 60% à 70% des logiciels intervenant dans les applications types de gestion de réseau se rapportent à l'interface HMI. De plus, les exigences fonctionnelles que doivent satisfaire les composantes d'interface HMI sont au moins aussi complexes que celles intervenant dans les interfaces machine-machine. En réalité, pour de nombreux opérateurs de services, l'interface HMI se confond avec l'application, puisqu'elle est la seule composante avec laquelle l'opérateur interagit. Les opérateurs de gestion des télécommunications gèrent leur infrastructure et leurs services via des interfaces HMI qui leur donnent accès aux systèmes d'exploitation (OS, operations systems) et aux applications de gestion.
Un certain nombre d'organismes de normalisation ont élaboré des normes de portée générale sur cette interface essentielle; ce travail s'est toutefois limité à des questions très génériques ou aux principes de conception de haut niveau utilisés pour guider l'élaboration des interfaces HMI. Il existe d'autres normes HMI telles que T1.232 (ANSI), ISO 9241 et Rec. UIT-T Z.361 [3]. De plus, le TMF a publié en 2002 la norme TMF-046 qui porte sur les objets de télécommunications et fournit des prescriptions applicables aux affichages graphiques. Cette norme a été soumise à l'UIT‑T qui lui a donné le numéro Rec. UIT-T Z.371.
La présente Recommandation fournit des schémas et des modèles d'interface HMI normalisés pour les systèmes d'appui opérationnel (OSS, operations support systems) de réseaux de télécommunication. Ces schémas et modèles applicatifs spécifient les composantes, la structure et le comportement de haut niveau de l'interface HMI pour les tâches les plus fréquentes réalisées au jour le jour par les opérateurs. On peut citer à titre d'exemple l'ensemble habituel des actions intervenant pour extraire, visualiser et sélectionner un objet spécifique appartenant à un vaste ensemble d'objets. Nous avons défini un modèle d'interface HMI appelé explorateur d'objets qui facilite la réalisation de ces actions habituelles. Isoler au sein d'un vaste ensemble un enregistrement de client nécessitant une certaine attention est un bon exemple de tâche facilitée par l'explorateur. On peut également citer comme exemple la sélection d'un élément de réseau particulier dans un ensemble d'éléments de réseau au sein du domaine de responsabilité de l'opérateur.
Un très large pourcentage de tâches associées à la gestion d'un réseau sont facilitées par l'utilisation d'un petit nombre de modèles d'interface HMI souvent mis en œuvre tels que l'exploration d'objet. Ces modèles sont à la base de modèles de tâches spécifiques tels que la visualisation d'un enregistrement d'utilisateur.
Les fournisseurs et les clients bénéficieront à parts égales des avantages liés aux modèles normalisés de tâches. Les coûts de développement seront réduits de manière importante à mesure que les utilitaires évolueront pour inclure ces modèles, réduction dont bénéficieront les utilisateurs. Les fournisseurs de services profiteront de produits plus faciles à utiliser, à comprendre et moins susceptibles de générer des erreurs du côté de l'exploitant.