​Le Séminaire mondial des radiocommunications de 2018 (WRS‑18), qui s'est tenu à Genève du 3 au 7 décembre, s'est achevé aujourd'hui en présence de quelque 485 participants issus de 98 Etats Membres (ou administrations) et de 40 entités. Il s'est intéressé notamment aux aspects réglementaires de l'utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites de satellites, et en particulier à l'application des dispositions du Règlement des radiocommunications de l'UIT, traité international régissant l'utilisation des ressources spectre/orbites par les systèmes de communications hertziennes et par satellite.

"Compte tenu de la complexité croissante du monde interconnecté qui est le nôtre et de l'omniprésence des systèmes hertziens, le Règlement des radiocommunications de l'UIT est appelé à jouer aujourd'hui un rôle plus important que jamais pour favoriser le développement durable", a déclaré Houlin Zhao, Secrétaire général de l'UIT. "Le WRS-18 ainsi que les séminaires régionaux des radiocommunications permettent aux participants d'obtenir des informations générales essentielles d'ordre technique et réglementaire sur ce Règlement, tel que modifié par la Conférence mondiale des radiocommunications de 2015. Ils sont aussi l'occasion de les aider à appliquer ce Règlement et à se préparer en vue de sa prochaine révision lors de la Conférence mondiale des radiocommunications de l'UIT (CMR-19), qui se tiendra à Charm el-Cheikh (Egypte) du 28 octobre au 22 novembre 2019".

Les séminaires mondiaux des radiocommunications de l'UIT sont organisés tous les deux ans et des séminaires régionaux des radiocommunications se tiennent régulièrement tout au long de l'année afin d'aider les Etats Membres de l'UIT à se préparer en vue des conférences mondiales des radiocommunications (CMR). Les CMR sont convoquées tous les quatre ans pour mettre à jour le Règlement des radiocommunications de l'UIT, de manière à garantir l'exploitation exempte de brouillages des systèmes de radiocommunication et à assurer à tous les pays un accès équitable au spectre des fréquences radioélectriques – ressource naturelle limitée qui ignore les frontières nationales et doit faire l'objet d'une harmonisation à l'échelle mondiale pour que des communications hertziennes puissent être assurées dans le monde entier.

"Le consensus, qui est à la base de toute décision prise, garantit que ce traité international régulièrement mis à jour continuera d'être pris en compte dans les législations nationales et appliqué par les gouvernements des pays signataires des Actes finals des CMR", a déclaré François Rancy, Directeur du Bureau des radiocommunications de l'UIT. "La recherche du consensus est un impératif pendant le cycle de préparation des CMR qui est de quatre ans; le consensus est l'assurance de la poursuite de la mise en place d'un écosystème des radiocommunications pérenne".

Deux jours de ce séminaire ont été consacrés à des discussions sur la gestion internationale des fréquences et sur la normalisation des services de radiocommunication de Terre et spatiaux. Pendant les trois jours restants, les participants ont pu, dans le cadre d'ateliers, se familiariser directement avec les procédures de notification de l'UIT ainsi qu'avec les logiciels et les publications électroniques mis à la disposition des membres de l'Union concernant l'application de ces procédures et la gestion du spectre.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter la page web du WRS-18.