Les gouvernements
La société de l'information est l'affaire de tous les
gouvernements, quel que soit le niveau de revenu du pays ou
l'état de ses infrastructures. Les gouvernements ont un rôle
fondamental à jouer pour mettre les bienfaits de la société de
l'information à la portée de tous, par le biais de l'élaboration
de stratégies et des cadres nationaux et internationaux,
indispensables si l'on veut relever les défis de cette nouvelle
société. Mus par le souci de l'intérêt public, les gouvernements
peuvent contribuer à sensibiliser l'opinion, faciliter l'accès
du public aux informations et faire en sorte que les
technologies de l'information et de la communication bénéficient
à tous sous l'angle de l'amélioration de la qualité de la vie,
du renforcement des services sociaux et de l'expansion
économique.
Le concept du SMSI comme moyen d'édification de la société de
l'information recueille un large appui politique, comme on l'a
constaté lorsque des leaders mondiaux, dont plus de 40 chefs
d'Etat ou de Gouvernement et Vice-Présidents, ont pris la parole
dans le cadre de la première phase du Sommet mondial sur la
société de l'information qui s'est tenu à Genève du 10 au 12
décembre 2003. De la même façon, plus de 150 représentants de
gouvernement, y compris plus de 40 chefs d'Etat ou de
Gouvernement, ont pris la parole dans le cadre de la deuxième
phase du SMSI à Tunis, du 16 au 18 novembre 2005, pour
corroborer les résultats de Genève et faire appel au suivi et la
mise en œuvre du SMSI.
Le secteur privé
Conjointement avec les gouvernements et la société civile, le
secteur privé joue un rôle actif en proposant un modèle
économique viable afin d'atteindre les buts qui ont été fixés à
l'échelle planétaire en termes de développement. Par sa
contribution, le secteur privé aide à créer des conditions
matérielles propres à favoriser l'accès universel aux services
TIC à valeur ajoutée. En participant au Sommet, il contribue à
promouvoir la croissance économique, l'établissement de nouveaux
partenariats et le transfert de technologies, à sensibiliser
davantage l'opinion aux nouvelles technologies et à stimuler la
création de contenu et d'emplois qualifiés sur le plan local.
La contribution du secteur privé au Sommet a été facilitée
par le Groupe de coordination des interlocuteurs commerciaux (CCBI),
présidé par la Chambre de commerce internationale (CCI). Pour de
plus amples informations au sujet de la mobilisation, des
contributions et de la participation de la communauté
internationale des entreprises, veuillez
cliquer ici.
La société civile
La société civile contribue activement à attirer l'attention
sur les conséquences socioculturelles des changements actuels et
sur la nécessité de justifier démocratiquement les options
stratégiques prises à tous les niveaux. Sa diversité et la façon
souvent pragmatique dont elle aborde différentes questions en
font un acteur clé du nouveau partenariat international que le
Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies appelle
de ses vœux.
sa deuxième réunion (PrepCom-2), le Comité de
préparation de la phase de Genève a créé un Bureau de la société
civile chargé de mettre en place des mécanismes qui facilitent
le dialogue avec les gouvernements, tout en assurant une
participation efficace de la société civile, qui a joué un rôle
central dans les structures essentielles du SMSI. Le Bureau de
la société civile a été composé de grandes "familles" de la
société civile au sens large: syndicats, médias, créateurs et
acteurs culturels, pouvoirs publics locaux et municipaux, ONG,
représentants des jeunes, des femmes, des peuples autochtones,
des personnes handicapées, etc., ainsi que de représentants de
différents groupes (groupe sur les droits de l'homme, groupe sur
la gouvernance de l'internet, etc.) et des points de contact
régionaux, l'objectif étant d'établir des liens avec tous les
continents.
Dans le cadre de la première phase du SMSI, la Déclaration
de Genève de la société civile ("Définir des sociétés de
l'information centrées sur les besoins humains") a été présentée
au Président du Sommet, M. Pascal Couchepin, lors de la dernière
séance plénière. De la même façon, M. Adama Samassékou, au nom
du Bureau de la société civile, a présenté en séance plénière,
dans le cadre de la deuxième phase, la
Déclaration de Tunis de la société civile.
La famille des Nations Unies
Ce Sommet a offert à la communauté internationale une occasion
exceptionnelle de réfléchir à notre destin commun, d'en discuter et de lui
donner forme, à une époque où les pays et les peuples sont plus interdépendants
que jamais. Les organisations du système des Nations Unies, qui rassemblent
autour d'objectifs communs Etats et représentants du secteur privé, des
institutions internationales et de la société civile, jouent le rôle de
catalyseurs du changement. Les organisations et les institutions spécialisées du
système des Nations Unies ont été étroitement associées à la préparation et au
déroulement du Sommet et continuent à participer à sa mise en oeuvre et à son
suivi.
Les autres organisations internationales invitées
Toutes les organisations internationales et régionales
intéressées, outre celles du système des Nations Unies, ont été
invitées à participer au SMSI. Certaines d'entre elles ont
manifesté un vif intérêt pour le Sommet, par exemple le Conseil
de l'Europe (avec sa Convention sur la cybercriminalité),
l'Organisation internationale de la francophonie et la Ligue
arabe. La liste complète des organisations internationales et
régionales participantes figure dans la liste des participants
aux phases de Genève et de Tunis du Sommet.
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