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 SALLE DE PRESSE : FICHES ANAYLTIQUES

 Sommet mondial, liberté de la presse et diversité des contenus

Les technologies de l'information et de la communication (TIC) ne sont pas une fin en soi, mais plutôt un moyen de fournir de l'information et des contenus. La société de l'information ne pourra prospérer que si les citoyens du monde obtiennent toutes les informations nécessaires pour être en mesure de participer au processus démocratique.

Les médias ont pour mission de produire, de rassembler et de diffuser diverses formes de contenus de qualité, pour répondre à ces besoins. Il incombe aux gouvernements d'assurer la liberté d'expression et le débat dans de bonnes conditions, et d'appuyer des médias ouverts et informatifs.

Le Sommet mondial sur la société de l'information a donné aux médias le rôle indispensable de "partenaires" de la société de l'information qui leur revient. Plus précisément:

• le Sommet a souligné l'importance de la liberté de la presse dans le contexte de la démocratie et de la bonne gouvernance;

• le Sommet aide à promouvoir la création de contenus nationaux, correspondant aux cultures et aux langues locales. La fracture numérique n'est pas simplement une fracture technologique, le problème se pose également au niveau des contenus: actuellement plus du 69% des sites web sont en anglais. La liberté des flux d'information, la diversité culturelle, le pluralisme, sont essentiels dans une société de l'information pour tous. Ces deux concepts - liberté de la presse et diversité des contenus - peuvent, et doivent, être associés,

• de nouveaux modèles peuvent créer et diffuser des contenus locaux, et nous citerons ici les concepts de "licence sociale" et de "source ouverte". Il s'agira notamment de susciter un climat novateur pour la production de contenus numériques et la mise en place d'industries multimédias locales, notamment au niveau des droits de propriété intellectuelle, et de promouvoir des outils de gestion des langues locales, plus particulièrement en ce qui concerne les noms de domaine internationaux, pour promouvoir le multilinguisme;

• pour ce qui est des pays en développement, les TIC et les médias sont des outils de lutte contre la pauvreté et de promotion du développement. Les médias peuvent être mobilisés lorsque l'on veut transmettre des messages électroniques porteurs d'informations utiles pour le développement - l'information sanitaire, en particulier en ce qui concerne le VIH-SIDA, informations dans le domaine de l'éducation, des entreprises, de l'environnement ou de l'agriculture;

• les nouvelles techniques numériques offrent d'immenses possibilités d'amélioration des "médias traditionnels" qui peuvent dès lors être combinés avec les nouveaux médias. Les médias traditionnels, plus particulièrement la radio et la télévision, sont des outils de développement efficaces, et demeurent la seule forme d'accès à l'information d'une bonne partie de la population du globe, notamment des populations démunies ou analphabètes.

Mais la liberté de la presse entraîne des responsabilités. Les nouvelles technologies offrent une liberté sans précédent aux "nouveaux médias" sur l'Internet, mais il ne faut pas les utiliser pour exacerber l'intolérance ou la haine, ni inciter l’exploitation des groupes  vulnérables, particulièrement des enfants.. Les valeurs de tolérance, de dialogue et de respect de la diversité doivent absolument être les bases d'une société de l'information qui soit vraiment pour tous. La société de l'information doit rassembler les hommes et non pas susciter de nouvelles divisions, elle doit déboucher sur un monde plus juste et plus harmonieux.

Sous les 'dimensions Ethiques de la Société de l’Information', le Plan d’Action adopté par les Etats au SMSI-Genève indique: "Tous les acteurs de la société de l’Information devraient encourager le bien commun, protéger la vie privée et les données personnelles et prendre les mesures nécessaires, y compris à titre préventif, telles quélles sont définies par la loi, contre les utilisations dommageables des TIC comme les actes illicites et d’autres actes motivés par le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et plus généralement l’intolérance, la haine, la viollence, toutes les formes de mauvais traitements infligés aux enfants, dont la pédophilie et la pornographie infantile, ainsi que la tarite et l ‘exploitation d’êtres humains"

 

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Mis à jour le 2004-02-24