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P R É F A C E

Je suis très honoré de présenter les documents finals du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), qui s’est déroulé en deux phases, la phase de Genève (10- 12 décembre 2003) et la phase de Tunis (16-18 novembre 2005). Ce Sommet marque un tournant, non seulement pour l’Organisation des Nations Unies et l’Union internationale des télécommunications, qui a joué le rôle directeur principal dans le Sommet, mais pour toutes les parties prenantes. Pari audacieux, le SMSI a tenté de répondre, par une approche structurée et inclusive, aux questions liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

La place croissante que prennent les TIC dans nos vies entraîne un changement radical de la société, changement inimaginable il y a sept ans, lorsque la Tunisie a proposé pour la première fois, à la Conférence de plénipotentiaires de l’UIT de 1998, d’organiser ce Sommet. Pendant ces sept années, la taille de l’internet a été multipliée par dix tandis que le nombre d’usagers de la téléphonie mobile atteignait puis dépassait les deux milliards. Je suis fier de dire qu’aujourd’hui, grâce à ce Sommet qui a permis d’établir des axes de travail, nous sommes mieux armés pour faire face à ces changements.

Le Sommet a abouti à une vision commune des principes fondamentaux dont dépendra notre capacité à tirer profit du potentiel des TIC. A Genève en 2003, des dirigeants du monde entier, qui partageaient la vision d’une société de l’information centrée sur l’être humain, orientée vers le développement et inclusive, ont adopté le Plan d’action qui énonçait des objectifs à atteindre dès 2003. Plus de 2 500 projets ont été lancés dans le cadre du Sommet et sont répertoriés dans la base de données et le rapport de l’inventaire, que l’UIT va continuer de tenir à jour.

En 2005, les pouvoirs publics ont réaffirmé leur attachement aux fondements de la société de l’information dans l’Engagement de Tunis et ont jeté les bases de la mise en œuvre et du suivi dans l’Agenda de Tunis pour la société de l’information. L’Agenda de Tunis porte en particulier sur les questions de financement des TIC pour le développement et la gouvernance de l’internet, questions qui n’ont pu être résolues pendant la première phase. S’agissant de la gouvernance de l’internet, il prévoit, pour poursuivre les travaux, la création d’un nouveau Forum sur la gouvernance de l’internet.

Le Sommet a été remarquable en ce qu’il a permis d’adopter une approche multi-parties prenantes, désormais utilisée dans la phase de mise en œuvre, avec la participation directe de la société civile et du secteur privé ainsi que des pouvoirs publics et des organisations internationales. L’initiative Connecter le monde de l’UIT est un bon exemple du rôle que jouent les partenariats multi-parties prenantes dans la réduction de la fracture numérique.

Je forme le vœu que le Sommet mondial sur la société de l’information laisse un héritage durable, la vision d’une société de l’information inclusive, dans laquelle tout un chacun aura les moyens d’exprimer ses idées et d’être entendu. Nous saurons alors que le SMSI a véritablement atteint les objectifs qu’il s’était fixés.

Yoshio UTSUMI

Secrétaire général du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI)

 

 

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Mis à jour le 2007-01-04