a) Tous les pays devraient encourager l’élaboration de cyberstratégies
nationales, y compris en ce qui concerne le nécessaire renforcement des
ressources humaines, d’ici à 2005, compte tenu des conditions propres à chaque
pays.
b) Il faudrait établir au niveau national un dialogue structuré impliquant
toutes les parties prenantes, y compris au moyen de partenariats public/privé,
en vue d’élaborer des cyberstratégies pour la société de l’information et
d’échanger les meilleures pratiques.
c) Dans l’élaboration et la mise en œuvre des cyberstratégies nationales, les
parties prenantes devraient tenir compte des besoins et des préoccupations aux
niveaux local, régional et national, et en particulier, pour optimiser les
avantages des initiatives qui seront prises, de la notion de durabilité. Le
secteur privé devrait être impliqué dans la réalisation de projets concrets pour
développer la société de l’information aux niveaux local, régional et national.
d) Chaque pays est encouragé à mettre en œuvre d’ici à 2005 au moins un
partenariat opérationnel public-privé (PPP) ou entre plusieurs secteurs, à titre
de projet pilote.
e) Il faudrait définir à l’échelle nationale, régionale et internationale des
mécanismes de mise en œuvre et de promotion de programmes entre parties
prenantes de la société de l’information.
f) Il faudrait étudier la viabilité de portails multipartenaires qui seraient
créés au niveau national pour les populations autochtones.
g) D’ici à 2005, les organisations internationales et les institutions
financières concernées devraient élaborer leurs propres stratégies d’utilisation
des TIC pour le développement durable, y compris des modes durables de
production et de consommation, en tant que moyen efficace de contribuer à la
réalisation des objectifs énoncés dans la Déclaration du Millénaire des Nations
Unies.
h) Les organisations internationales devraient publier, dans leurs domaines
de compétence, notamment sur leurs sites web, des informations fiables
communiquées par les parties prenantes concernées sur l’expérience acquise dans
l’intégration effective des TIC.
i) Il faudrait encourager l’adoption d’un ensemble de mesures corrélées,
entre autres: projets de pépinière d’entreprises, placements de capital-risque
(aux niveaux national et international), fonds d’investissement publics (y
compris le microfinancement de PME et de micro-entreprises), stratégies
d’encouragement de l’investissement, appui à l’exportation de logiciels (conseil
commercial) et appui aux réseaux de recherche-développement et à la création de
parcs de logiciels.