a) Elaborer des politiques nationales pour faire en sorte que les TIC soient
pleinement intégrées dans l’enseignement et la formation à tous les niveaux:
élaboration des programmes scolaires, formation des enseignants et
administration et gestion des établissements, et qu’elles favorisent la
formation continue.
b) Elaborer et promouvoir, aux niveaux national, régional et international,
des programmes de lutte contre l’analphabétisme, utilisant les TIC.
c) Promouvoir le développement des compétences pour tous dans le domaine de
l’informatique, par exemple en concevant des cours d’initiation à l’informatique
dispensés aux fonctionnaires des administrations publiques, en tirant parti des
installations existantes – bibliothèques, centres communautaires polyvalents,
points d’accès public – et en créant des centres de formation aux TIC au niveau
local, en coopération avec toutes les parties prenantes. Une attention
particulière devrait être accordée aux catégories défavorisées et vulnérables.
d) Dans le cadre des politiques d’éducation nationale et compte tenu de la
nécessité d’éradiquer l’analphabétisme chez les adultes, faire en sorte que les
jeunes aient des connaissances et des compétences suffisantes pour utiliser les
TIC, en particulier la capacité d’analyser et de traiter l’information de façon
créative et novatrice, de partager leurs connaissances et de participer
pleinement à la société de l’information.
e) Les gouvernements devraient, en coopération avec les autres parties
prenantes, mettre au point des programmes de renforcement des capacités qui
mettent l’accent sur la création d’une réserve suffisante de professionnels et
d’experts qualifiés et compétents en matière de TIC.
f) Mettre en œuvre des projets pilotes pour démontrer l’intérêt des
différents systèmes d’enseignement utilisant les TIC, en particulier pour
réussir à atteindre les objectifs de l’Education pour tous, notamment ceux qui
se rapportent à la formation de base en informatique.
g) S’efforcer de supprimer les barrières qui existent entre les hommes et les
femmes dans le domaine de l’enseignement et de la formation aux TIC, et de
promouvoir l’égalité des chances en matière de formation dans les domaines liés
aux TIC pour les femmes et les jeunes filles. Des programmes d’intervention
précoce dans les matières scientifiques et techniques devraient être prévus pour
les jeunes filles, l’objectif étant d’augmenter le nombre de femmes dans les
métiers des TIC. Il conviendrait de promouvoir l’échange des meilleures
pratiques dans le domaine de l’intégration du principe de parité hommes/femmes
en matière de formation aux TIC.
h) Donner aux communautés locales, en particulier dans les zones rurales et
mal desservies, les moyens d’utiliser les TIC et promouvoir la production de
contenus socialement utiles et constructifs, au bénéfice de tous.
i) Lancer des programmes d’enseignement et de formation, si possible en
utilisant les réseaux d’information des populations autochtones et nomades
traditionnelles, qui permettent de participer pleinement à la société de
l’information.
j) Une coopération régionale et internationale devrait être conçue et mis en
œuvre afin de renforcer la capacité, en particulier, des responsables et du
personnel d’exploitation, dans les pays en développement et les PMA, et
d’utiliser efficacement les TIC dans l’ensemble du secteur éducatif, y compris
dans l’enseignement extrascolaire, par exemple sur le lieu de travail ou à
domicile.
k) Des programmes spécifiques de formation à l’utilisation des TIC devraient
être élaborés afin de répondre aux besoins des professionnels de l’information,
comme les archivistes, les bibliothécaires, le personnel des musées, les
scientifiques, les enseignants, les journalistes, les postiers et les autres
catégories professionnelles concernées. La formation de professionnels de
l’information devrait être axée non seulement sur les méthodes et techniques
nouvelles de création et de fourniture de services d’information et de
communication, mais également sur les compétences nécessaires en matière de
gestion pour garantir la meilleure utilisation des technologies. La formation
des enseignants devrait porter essentiellement sur les aspects techniques des
TIC, sur l’élaboration des contenus et sur les possibilités offertes par les TIC
et les problèmes qu’elles posent.
l) Développer l’enseignement et la formation à distance et d’autres formes
d’enseignement et de formation dans le cadre de programmes de renforcement des
capacités. Accorder une attention particulière aux pays en développement et aux
PMA en fonction de leur niveau de développement des ressources humaines.
m) Promouvoir la coopération aux niveaux international et régional dans le
domaine du renforcement des capacités, en particulier les programmes par pays
établis par les Nations Unies et leurs institutions spécialisées.
n) Entreprendre des projets pilotes visant à concevoir de nouveaux modes de
travail en réseau utilisant les TIC, reliant les établissements d’enseignement,
de formation et de recherche des pays développés, des pays en développement et
des pays à l’économie en transition, et ce, entre ces pays ou parmi ces pays.
o) Le bénévolat, s’il est conforme aux politiques nationales et aux cultures
locales, est très utile lorsqu’il s’agit de renforcer les capacités humaines
pour utiliser les outils TIC de façon productive et construire une société de
l’information plus inclusive. Mettre en œuvre des programmes de volontaires pour
renforcer les capacités en matière de TIC en faveur du développement,
particulièrement dans les pays en développement.
p) Elaborer des programmes pour apprendre aux utilisateurs à développer leurs
capacités d’auto-apprentissage et d’autoformation.