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 SECOND PHASE OF THE WSIS, 16-18 NOVEMBER 2005, TUNIS
 Déclaration de clôture du Conseiller Fédéral de la Suisse, M. Moritz Leuenberger

 

moritz leuenberger
conseiller fédéral
suisse

Déclaration de clôture

 

Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames, Messieurs,

Tout d’abord, je souhaite remercier la Tunisie pour l’excellente organisation de cette deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l’information.

Les Tunisiens nous ont accueillis avec leur sens de l’hospitalité légendaire. Nous les remercions vivement de leur générosité.

Un grand merci aussi à l’Union internationale des télécommunications. Elle fut à l’origine du sommet et elle en reste le moteur.

Nous le savons, ce sommet n’est pas un événement, il est un processus.

L’idée est née à Minneapolis, elle a parcouru tous les continents du monde, elle a grandi au contact de multiples cultures, elle a parlé toutes les langues. Puis elle est devenue sommet, réunissant toutes les nations à Genève, puis à Tunis aujourd’hui.

Ce sommet est un processus, un chemin. A l’issue de cette deuxième phase, nous pouvons affirmer que nous avons avancé. Mais il n’est pas question de s’arrêter – nous avons décidé, ici à Tunis, de poursuivre nos efforts au-delà du sommet. Parce que nous avons une vision, parce que nous aspirons à un monde meilleur, plus démocratique, plus juste et plus libre. Et parce que nous sommes convaincus que la société de l’information nous aidera à émanciper les hommes et les femmes. Notre but est que chacun ait accès aux technologies de l’information. Mais il ne s’agit pas simplement de technique, il s’agit de technique au service de l’homme, il s’agit d’offrir à chacun les mêmes chances d’accéder au savoir et à l’information et de s’exprimer librement.

Par exemple : grâce au sommet, l’idée du lap-top à 100 dollars s’est propagée dans le monde. Cet ordinateur devrait être à disposition de chaque élève, dans chaque école. Et il a l’immense avantage de ne pas avoir besoin d’électricité. L’énergie humaine lui suffit, quelques coups de manivelle. Dans un monde où un cinquième de l’humanité ne dispose pas de courant électrique, c’est évidemment précieux. Reste bien sûr à résoudre les problèmes de connexion au réseau.

Ce sommet ne s’est jamais confiné à une discussion de technocrates. Les discussions ont été difficiles parfois, tendues. C’est que nous avons débattu de questions fondamentales, de liberté, de sécurité, d’égalité, de santé. Nous avons parfois exprimé des positions antagonistes. Par exemple sur la question de l’application des Droits de l’homme. Nous le savons tous : la liberté d’expression et le respect des Droits de l’homme sont indispensables au développement de la société de l’information.

A Genève et à Tunis, nous avons établi un dialogue sur tous les aspects de la société de l’information - c’était la première fois – un dialogue entre les gouvernements, le monde économique et la société civile. Un dialogue nécessaire parce qu’il nous oblige à nous remettre en question constamment.

Cette discussion parfois vive est le berceau du compromis. D’ailleurs, concernant les documents et les décisions prises à Tunis, il semble que chacun ait l’impression de sortir gagnant. C’est un très bon signe, croyez-moi. Un vrai compromis se reconnaît à deux indices : ou bien tout le monde part avec le sentiment d’avoir perdu, ou bien chacun rentre satisfait.

J’aime l’idée que nous concluons ce sommet avec un compromis dont la substance fait des heureux. J’en remercie toutes les délégations.

Nous quittons Tunis aujourd’hui. Nous n’oublierons pas la rose et le jasmin. Que ce parfum subtil nous accompagne et nous aide à progresser dans nos travaux futurs !
Je vous remercie, Monsieur le Président

 

 

 

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Mis à jour le 2005-11-23