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M.  M. Goddard, Royaume-Uni
Candidat au poste de Vice-Secrétaire général

Question 1
Beaucoup pensent que l'UIT est menacée par les bouleversements du secteur des télécommunications. De nouvelles organisations telles que l'OMC ou des organismes régionaux occupent le centre de la scène et les forum industriels, moins formels et plus ciblés, se multiplient. Quel avenir voyez-vous pour l'UIT? Quel serait votre apport personnel (quelles initiatives ou orientations adopteriez-vous) en tant que fonctionnaire élu, en vue d'introduire des innovations et de permettre à l'Union de s'adapter au changement, afin de lui conserver son rôle d'instance prééminente dans les télécommunications internationales?

Je pense que le rôle et l'influence de l'UIT seront aussi importants à l'avenir qu'ils l'ont été par le passé. On s'intéresse actuellement beaucoup à d'autres organisations internationales dont les domaines d'activité recoupent de plus en plus ceux des télécommunications. Ces dernières ne constituent plus une spécialité technique qui peut être traitée isolément, mais sont le moteur du développement économique, permettent aux entreprises de fonctionner, tant à l'échelle internationale que dans les régions isolées, contribuent à améliorer la vie socio-culturelle et constituent un secteur économique autonome et dynamique. Les relations entre les télécommunications et d'autres secteurs, et donc d'autres organisations internationales, sont donc, à l'évidence, toujours plus complexes.

L'UIT continuera à jouer un rôle crucial dans plusieurs domaines: gestion du spectre des fréquences radioélectriques pour les réseaux internationaux à satellite, radiodiffusion internationale, communications et navigation aéronautiques et maritimes, etc. Elle apportera une contribution déterminante aux travaux de normalisation dans certains domaines (technique, exploitation et réglementation) pour permettre l'exploitation transfrontalière en continu des systèmes, pour ouvrir de plus vastes débouchés à l'industrie et pour servir les utilisateurs. L'UIT continuera à jouer un rôle irremplaçable consistant à favoriser le développement des télécommunications dans tous les pays, notamment dans les pays en développement, par divers moyens: diffusion d'informations, transfert d'expériences et de compétences techniques et aide aux projets de développement, par exemple en facilitant les partenariats entre les pouvoirs publics, les institutions financières et le secteur privé.

L'UIT devra s'adapter pour être mieux en mesure de faire face à l'évolution rapide de son environnement tout en conservant les avantages et les activités qui font sa force. Elle doit également pouvoir travailler plus efficacement, c'est-à-dire obtenir davantage de résultats sans avoir nécessairement besoin de ressources supplémentaires. Elle doit être prête à changer de méthodes de travail, en ce qui concerne tant les réunions qu'elle organise que son Secrétariat de Genève. A cet égard, je considère que le Vice-Secrétaire général a un rôle crucial à jouer. Je souhaiterais réexaminer les méthodes de travail et de gestion interne pour voir s'il serait possible d'obtenir par des méthodes plus efficaces les résultats escomptés par les Membres de l'UIT. A mon avis, l'organisation devrait évoluer progressivement (et non pas se restructurer radicalement) dans le sens d'une meilleure efficacité et d'une plus grande souplesse, sans toutefois que les objectifs et les activités qui en constituent le fondement soient compromis.

Je pense également qu'il faut mettre en place des mécanismes permettant d'améliorer le partage des informations. Nombre de problèmes auxquels se heurtent certains pays ont déjà été rencontrés et résolus par d'autres. Il serait donc utile que ces pays fassent part de leurs expériences. L'UIT devrait faciliter ces initiatives en mettant à profit certaines activités qui lui ont particulièrement réussi jusqu'à maintenant. Cela ne signifie pas que l'information doit circuler uniquement des pays développés vers les pays en développement; plusieurs de ces derniers ont en effet une expérience précieuse à faire partager (par exemple en ce qui concerne la privatisation et l'ouverture à la concurrence), acquise dans un contexte qui s'applique aussi à d'autres pays en développement.

Question 2
Dans l'environnement actuel des télécommunications, il n'est plus réaliste de penser que l'Union peut être le point central pour toutes les questions liées aux télécommunications dans l'économie et la société mondiales de l'information. Le monde est devenu trop complexe et les télécommunications sont devenues trop omniprésentes pour qu'une seule organisation puisse être le centre où convergeraient toutes les questions intéressant la communauté internationale. Quelles sont, d'après vous, les compétences essentielles de l'UIT? Sur quelles questions l'UIT devrait-elle se concentrer et que pourrait-on progressivement supprimer de son mandat ou confier aux organisations régionales ou sous-régionales? Quel devrait être le rôle de l'UIT dans la réforme du secteur des télécommunications?

Au sens large, l'UIT est un organisme technique et réglementaire. Elle rassemble les instances de réglementation des télécommunications (et des radiocommunications) du monde entier ainsi que les opérateurs de services de télécommunication, des fabricants, et des représentants d'autres organismes internationaux. Elle est donc particulièrement compétente dans des domaines où il est nécessaire de conclure des accords internationaux sur des questions techniques, d'exploitation et de procédure, en particulier lorsqu'ils ont des incidences sur des intérêts très divers. Citons par exemple le programme de conférences mondiales des radiocommunications et la mise à jour à intervalles réguliers du Règlement des radiocommunications internationales, domaines dans lesquels il importe de conclure des accords intergouvernementaux avec la participation active des opérateurs et des fabricants de systèmes de radiocommunication. Les conflits d'intérêt qui surviennent, soit entre des pays, soit entre différents types de systèmes, doivent être résolus. L'UIT a prouvé à maintes reprises qu'en dépit de la difficulté croissante de la tâche, elle était capable de donner satisfaction sinon à toutes les parties, tout au moins à la plupart d'entre elles, et d'élaborer des accords internationaux à des intervalles relativement rapprochés, bien que la durée des conférences soit raccourcie. Parallèlement, les organisations régionales ont un rôle non négligeable à jouer, par exemple en planifiant plus en détail les activités régionales ou en coordonnant la préparation des conférences de l'UIT. Ces méthodes permettraient de moins solliciter les ressources de l'UIT sans pour autant, à mon avis, compromettre son autorité. Elle pourrait ainsi concentrer son attention sur les seuls défis qui doivent être relevés au niveau mondial.

En matière de normalisation, l'UIT a, là encore, une expérience réussie de l'élaboration d'accords internationaux dans les domaines des télécommunications et des radiocommunications, radiodiffusion comprise. Alors que les technologies progressent toujours plus vite et que le secteur privé joue un rôle accru, certains critiquent les délais nécessaires à l'obtention de résultats et l'hégémonie des pouvoirs publics. C'est en réaction à cela qu'ont été mis en place des organisations régionales de normalisation et des groupes ou forums sectoriels. Là encore, je ne crois pas que ces nouveautés menacent l'existence de l'UIT aussi longtemps que cette dernière choisit de coopérer et d'assumer sa complémentarité. Elle devrait faire porter ses efforts sur le travail de normalisation qui doit être entrepris au niveau mondial, sur son rôle en matière de traités et sur celles de ses activités qui impliquent la participation de plusieurs branches du secteur. Pour les tâches plus spécialisées, l'UIT devrait se transformer en une organisation "cadre" qui coordonnerait les activités, faciliterait la conversion de normes propres à une région ou à une industrie en normes UIT et tiendrait ses Membres informés de l'évolution de la situation.

L'UIT, qui tire parti d'expériences très diverses acquises dans le cadre de ses activités et de celles de ses très nombreux Membres, a considérablement renforcé son rôle d'aide au développement des télécommunications dans le monde. Elle a établi avec les agences de développement et les institutions financières des liens solides qui doivent être maintenus et consolidés. De par sa connaissance exceptionnelle des télécommunications et ses compétences techniques, l'UIT est en mesure de prêter assistance aux pays et de les aider à établir des partenariats entre ceux qui ont besoin de services de télécommunication et ceux qui disposent des ressources nécessaires. Elle joue essentiellement un rôle de catalyseur, c'est-à-dire qu'elle rassemble les parties intéressées autour de projets plutôt qu'elle ne finance ou ne met en oeuvre ces projets directement. Il est quelquefois difficile de garantir que les crédits de développement, s'ils existent réellement, sont affectés au développement des services de télécommunication. L'UIT est bien placée pour faire savoir à l'opinion que la croissance économique mondiale passe bien souvent par le développement des télécommunications. Elle pourrait contribuer davantage à aider les pays à mettre en place de nouveaux systèmes de réglementation adaptés à la privatisation et à l'ouverture à la concurrence.

Question 3
Il ressort des dernières conférences de l'UIT que le conflit entre les exigences des réseaux mondiaux et les droits souverains nationaux ne fait que croître. Comment peut-on les réconcilier dans le cadre de l'UIT?

Inévitablement, certains craindront que les pouvoirs publics ne perdent la maîtrise des services fournis dans chaque pays par leurs homologues ou par les opérateurs d'un autre pays. Toutefois, comme on l'a vu ces dernières années, l'UIT peut contribuer à résoudre ces problèmes. Les mécanismes mis en place par l'Union pour parvenir à la conclusion d'accords internationaux accordent à chaque Etat Membre égalité de voix et de droits de vote. En pratique, l'Union met tout en oeuvre pour qu'un consensus se dégage et pour tenir compte de toutes les opinions, même si elles sont minoritaires. En fonction du problème étudié, un certain nombre de mesures peuvent être envisagées. Citons, par exemple, le développement des services de radiocommunication mobiles qui assureront une desserte mondiale par le biais de réseaux à satellite. Au départ, on redoutait l'absence totale de réglementation régissant l'utilisation de terminaux mobiles dans certains pays et on craignait que les réseaux mobiles n'entrent en concurrence déloyale avec les réseaux nationaux. Plusieurs mesures d'ordres technique, opérationnel et réglementaire ont été prises pour faire en sorte que ces nouveaux services mobiles par satellite complètent les réseaux existants au lieu de les concurrencer et que les Etats en gardent le contrôle par le biais de l'octroi de licences. Le premier Forum mondial des politiques de télécommunication organisé par l'UIT a mis en place pour ces services un cadre non contraignant qui a rassuré les opérateurs de nouveaux services et leur a été d'un grand secours.

Question 4
Les exigences auxquelles l'organisation doit répondre grandissent plus vite que ses ressources: la déréglementation fait intervenir plus d'acteurs et donc un nombre plus élevé de Membres au sein de l'UIT; par ailleurs, on assiste à une érosion des bases financières de l'organisation parce que certains Membres choisissent de diminuer le nombre de leurs unités de contribution. Diverses propositions visant à renforcer l'UIT, notamment le recouvrement des coûts ou les solutions génératrices de recettes, se sont heurtées à une forte résistance, tout comme la proposition visant à accorder à l'industrie plus de pouvoir quant à l'attribution des ressources et à l'établissement des priorités en échange d'une participation accrue aux dépenses. Que proposeriez-vous pour faire avancer les choses?

En ce qui concerne en premier lieu les contributions des Etats Membres, il est utopique d'espérer que les recettes vont beaucoup augmenter. En réalité, la tendance est plutôt à la baisse. Puisque les Etats Membres sont en mesure de choisir librement leur catégorie de contribution, l'UIT doit impérativement continuer à satisfaire les besoins de ses Membres et utiliser au mieux ces contributions.

L'augmentation rapide du nombre de concurrents du secteur privé sur le marché des télécommunications fait que l'UIT est de plus en plus sollicitée. Or, cette augmentation ne s'est pas traduite par une augmentation correspondante du nombre des Membres ni des recettes de l'organisation. L'Union doit impérativement s'interroger sur la raison de ce décalage et se demander comment y remédier. D'après les études menées à bien à ce jour, on constate que les Membres qui contribuent veulent avoir davantage voix au chapitre au sein de l'UIT, demandent à savoir à quelles dépenses sont affectées leurs contributions et veulent "en avoir pour leur argent".

En toute première priorité, l'UIT doit donc faire la preuve qu'elle est attentive aux besoins de ses Membres, qu'ils représentent les pouvoirs publics ou le secteur privé, et qu'elle utilise au mieux les ressources disponibles. Sans cela, il est illusoire d'espérer que les Membres actuels vont augmenter leur contribution, même s'il convient d'inciter à le faire d'une manière ou d'une autre ceux qui, apparemment, ne contribuent pas autant qu'ils le devraient. Il convient également de tout mettre en oeuvre pour encourager de nouvelles entités à devenir Membres de l'UIT, notamment celles qui participent à ses activités ou en tirent avantage sans verser de contribution directe.

Même si l'UIT a entrepris de rendre compte de l'utilisation de ses ressources avec plus de transparence, notamment dans certains domaines, il reste encore à faire. L'élaboration du Plan stratégique et celle du Plan financier de l'Union doivent être plus étroitement liées l'une à l'autre; il conviendrait d'établir pour chaque année des plans opérationnels détaillés et de rendre plus transparent l'ensemble du système comptable et financier. C'est seulement à ces conditions que les Membres de l'UIT auront la certitude que l'organisation a un programme de travail clair dans lequel chaque activité a un coût bien défini.

L'UIT pratique déjà le recouvrement des coûts pour certains services par exemple pour les publications. Je suis favorable à ce que cette méthode soit élargie à des domaines autres que les activités fondamentales de l'Union ou dans lesquels les avantages ne sont pas répartis uniformément entre tous les Membres. Il faut toutefois définir clairement les critères choisis, fixer à son juste prix le service fourni et veiller à ce que les recettes soient affectées à leur utilisation prévue. On a beaucoup débattu de l'application du principe de recouvrement des coûts à la notification des réseaux à satellite, activité qui demande toujours plus de ressources, entraîne un volume de travail en retard inacceptable, implique un risque d'utilisation abusive et ne bénéficie qu'à relativement peu de Membres de l'UIT. C'est un domaine auquel le principe de recouvrement des coûts semble s'appliquer parfaitement, mais les Membres doivent en percevoir clairement les incidences avant de donner leur accord.

Il peut exister des possibilités lucratives. Par exemple, l'UIT dispose de ressources et de compétences qui pourraient intéresser d'autres organismes. Rien en principe ne devrait s'opposer à ce qu'elle tire parti de ces avantages pour augmenter ses recettes, à condition toutefois que cela ne nuise pas à ses activités fondamentales et que toute décision en la matière soit prise par l'ensemble des Membres.

Question 5
Etant donné la diversité des Membres de l'organisation (vendeurs, organismes scientifiques, fournisseurs de service, radiodiffuseurs des pays les plus pauvres de la planète aux nations les plus puissantes), comment l'organisation peut-elle satisfaire à leurs besoins concurrents d'une manière efficace sur le plan financier?

La diversité des Membres de l'UIT est l'un de ses points forts. Le système actuel semble assez bien satisfaire des besoins divergents, notamment lorsque les parties intéressées représentent toutes, soit le secteur public, soit le secteur privé. On constate toutefois des frictions entre les impératifs du secteur privé qui demande à intervenir davantage dans le processus de prise de décisions et le caractère intergouvernemental de l'Union, institution spécialisée des Nations Unies. En effet, on a tendance à considérer l'UIT comme un organisme homogène qui appliquerait des procédures analogues à toutes ses activités. Or, il conviendrait d'accorder une plus grande attention aux différences entre les diverses activités, par exemple entre les trois Secteurs ou entre celles des réunions et conférences qui se concluent par des traités, et les autres; il faudrait aussi que les méthodes de travail, la prise de décisions, la composition des Membres et, éventuellement, les arrangements financiers soient adaptés aux circonstances.

Question 6
Dans le Plan stratégique pour la période 1995-1999, on peut lire ceci: "actuellement, l'UIT est certainement l'une des organisations internationales les moins connues, malgré le fait que le développement du réseau mondial de télécommunication joue un rôle de plus en plus crucial pour le bien-être de l'humanité. Les Membres de l'Union lui ont demandé de jouer un rôle de premier plan dans la communauté internationale. A cette fin, l'UIT doit communiquer son message avec plus de force qu'elle ne le fait actuellement, et veiller à ce que les gouvernements soient conscients du rôle que jouent les télécommunications au service du développement socio-économique". Quelles mesures concrètes prendriez-vous pour atteindre cet objectif, quel serait votre programme de "Communication"?

L'UIT publie beaucoup d'informations sur ses activités et, plus généralement, sur les télécommunications. Ces informations sont accessibles en version électronique et le site web de l'UIT fournit une grande quantité de renseignements faciles à utiliser. Toutefois, la plupart d'entre eux sont destinés aux Membres de l'UIT et à ceux qui s'intéressent de près aux télécommunications. Il faut s'efforcer d'atteindre un public plus vaste en véhiculant un message qui privilégie les questions primordiales. Certains documents, qui ont trait aux conséquences du développement des télécommunications pour les pays en général, ont beau être d'un contenu très pertinent, ils ont une portée et une incidence géographique limitées. L'UIT devait encourager de nouveaux travaux dans ce domaine et en faire connaître les résultats en mettant l'accent sur le rôle clé qu'elle joue dans ces activités. Le message devrait s'adresser aux hauts responsables des pouvoirs publics et de l'industrie. L'UIT devrait également présenter des exposés lors de conférences et de séminaires, conformément à un programme préalablement établi, et continuer pour cela à mettre à profit les manifestations TELECOM. On pourrait envisager qu'elle organise ses propres manifestations à caractère commercial. Les fonctionnaires de l'Union, à tous les niveaux, devraient être informés des messages clés qu'il convient de faire passer et recevoir une formation aux techniques de présentation.

Question 7
Quelles seraient vos trois grandes priorités pour la période séparant la PP-98 de la Conférence de plénipotentiaires suivante?

Je considère que le Vice-Secrétaire général a un rôle crucial à jouer dans la structure et la gestion internes de l'UIT. A cet égard, mes priorités seraient les suivantes:

a. définir ce que ses Membres attendent de l'UIT, de manière à pouvoir leur donner satisfaction;

b. identifier clairement, pour chaque grande activité de l'UIT, des objectifs et des priorités et définir les ressources financières nécessaires;

c. revoir la structure et les méthodes de travail internes, compte tenu des opinions des Membres et du personnel, de manière à rendre l'UIT plus souple et plus efficace.

Question 8
Avez-vous quelque chose à ajouter?

Le rôle du Vice-Secrétaire général est assez mal défini dans la Constitution et la Convention de l'UIT. Je pense toutefois que, sous l'autorité du Secrétaire général, le Vice-Secrétaire général pourrait se charger de tâches de gestion précises: application de méthodes de travail plus efficaces, amélioration de la collaboration entre le Secrétariat général et les trois Secteurs, meilleure transparence financière, plus grande efficacité des services fournis en interne et à tous les Membres de l'UIT et renforcement de la motivation et de la satisfaction professionnelle du personnel de l'UIT. Tous ces objectifs doivent être atteints dans le cadre du régime commun des Nations Unies.

Je pense être, grâce à mon expérience, tout à fait en mesure de relever ce défi. J'ai en particulier directement contribué à convertir un ministère en un organisme efficace et capable d'adaptation exploité comme une entreprise commerciale, mais dans le cadre d'un service public. Je serais heureux de contribuer à la réussite de l'UIT en relevant les défis qui l'attendent au cours des prochaines années.n

Produit par le Service presse et information publique de l'UIT

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