Page 4 - Le quatrième Colloque mondial sur la normalisation 2022 - Conclusions

Principales conclusions du GSS-20

Prise en compte de la transformation numérique durable au service des ODD dans
la Coopération en matière de normalisation mondiale

Le GSS-20,

Sachant que l'Union internationale des télécommunications (UIT), l'Organisation internationale de
normalisation (ISO) et la Commission électrotechnique internationale (CEI) jouent un rôle de premier plan
dans la facilitation et l'harmonisation des travaux de normalisation mondiale menés dans l'optique d'une
transformation numérique durable,

– préconise la poursuite de la collaboration entre les organismes de normalisation internationaux,
dont l'UIT, la CEI et l'ISO ainsi que d'autres organismes de normalisation comme l'ETSI, l'IEEE, l'IETF,
le W3C et le 3GPP (entre autres), pour faciliter la transformation numérique;
– s'emploie à réduire les écarts qui existent en matière de normalisation entre les pays développés et
les pays en développement et à accélérer le déploiement des technologies nécessaires à la
réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030;
– préconise l'adoption de normes internationales comme catalyseur fondamental de la
transformation numérique, étant donné que ces normes peuvent faciliter le passage actuel au
numérique des villes des collectivités, des entreprises et des secteurs d'activité, en améliorant la
productivité, la sécurité et l'efficacité et en favorisant l'interopérabilité entre les plates-formes.

Dialogue de haut niveau sur les moyens de libérer tout le potentiel de la
transformation numérique au service des ODD à l'aide des normes internationales

Le GSS-20,
Rappelant que les normes internationales sont fondamentales si l'on veut libérer tout le potentiel de la
transformation numérique, atteindre les ODD et donner effet au Pacte de Glasgow pour le climat et à l'Accord
de Paris,

– offre un cadre pour mener le débat à propos d'orientations concrètes sur les technologies et le
passage au numérique, et du rôle de la transformation numérique dans la solution des grands
problèmes mondiaux, y compris les inégalités et le fossé numérique. Les pays émergents courent un
risque particulier d'être laissés pour compte;
– tire parti des normes élaborées par l'UIT et d'autres organismes de normalisation (dont l'ISO, la CEI
ainsi que d'autres entités de normalisation) pour contribuer à définir une vision commune de la
transformation numérique qui repose sur les valeurs universelles reconnues dans les ODD. Ce
scénario peut être favorisé par l'ouverture des travaux de normalisation à diverses parties prenantes
par secteur ou par région de façon que l'action menée pour parvenir à la transformation numérique
tienne compte des différents points de vue et des différentes attentes;
– invite l'UIT à jouer un rôle central, conjointement avec l'ISO et la CEI, et à contribuer activement, par
exemple, aux travaux du Conseil des ingénieurs pour la transition énergétique (CEET), s'agissant de
parvenir à des émissions nettes nulles d'ici à 2050, et de proposer une trajectoire de décarbonisation
pour le secteur des télécommunications/TIC comme suite à la décision prise par le Secrétaire général
de l'ONU, M. António Guterres, de créer un groupe d'experts chargé de proposer des normes claires
permettant de mesurer et d'analyser les engagements que prennent les acteurs non étatiques pour
réduire à zéro leurs émissions nettes.

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