Résumé :
|
Le cas de fraude survenu dans un Bureau régional a démontré combien il était important de renforcer les contrôles internes au sein de l'UIT. Parallèlement, le nombre de cas d'éventuelles fautes qui ont été signalés à l'UIT au cours des 18 à 20 derniers mois a connu une forte augmentation. Mener des enquêtes sur de tels cas est non seulement une nécessité sur le double plan de l'éthique et de la bonne gouvernance, mais constitue aussi une obligation juridique lorsque les allégations sont suffisamment crédibles. De plus, ces cas font peser un risque considérable sur la réputation et la situation financière de l'organisation. La création d'un poste spécifique d'enquêteur à plein temps montre sans équivoque que l'UIT envisage sérieusement de s'attaquer aux cas de manquement. Elle montre également que la haute direction de l'UIT est résolue à lutter contre les comportements contraires à l'éthique et à respecter l'engagement pris par le Secrétaire général en vue d'appliquer une politique de tolérance zéro à l'égard de certains agissements tels que le harcèlement sexuel ou la fraude. La création de ce poste permet enfin d'harmoniser les pratiques suivies par l'UIT avec les bonnes pratiques appliquées dans le cadre du régime commun des Nations Unies.
|